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 Black Sky [U.C]

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wild war
Black Sky

Black Sky



Féminin Messages : 61
Age : 28

Feuille de personnage

Clan
: Clover
Rang: Bêta

Relations
:

Black Sky [U.C] Vide
MessageSujet: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMer 26 Jan - 0:51

Black Sky [U.C] Ava_bs11
PERSONNAGE
Nom ; Black Sky
Âge ; 2 ans
Sexe ; Femelle
Meute ; Clover
Grade ; Bêta -Si possible bien-sûr-

Pouvoir ; Mon pouvoir n'est pas très original, pas si exceptionnel que ça, mais il me suffit largement. Certes, j'aurais aimé avoir un pouvoir moins banal, le genre de pouvoir qui fait trembler mos ennemis, mais on a pas tout dans la vie, et il faut s'y faire. Ce pouvoir, c'est donc celui-ci : ma force est décuplée la nuit. C'est très simple. Le jour, je suis normale. Mais la nuit, une vague de force m'assaille et ma puissance augmente, en fonction de la lune. Si c'est une nuit de nouvelle lue, ma force est égale au jour. A un quartier de lune, ma force augmente q'un quart de mon potentiel. Quand la lune est pleine, ma puissance est doublée ; et ainsi de suite. Ce pouvoir ne sert pas toujours, parce que la nuit, je dors. Mais si une attaque surgit la nuit, il peut s'avérer utile.

Relations&Famille ;
Beaucoup de loups sont entrés dans ma vie. Mais beaucoup y sont ressortis. En fait, je crois même que plus personne ne compte réellement à mes yeux. Si ce n'est une personne, Storm Disorders. Storm pour les intimes. On arrive à se comprendre sans même se regarder. On arrive à se parler sans même bouger. Semblables au Yin et au Yang : pareils et pourtant tellement différents ... On se connaît depuis tellement longtemps. Depuis notre naissance en fait. On a grandi ensemble. On a pensé ensemble. On a changé ensemble. Et on a quitté nos familles pour être ensemble. Frère et soeur. Les autres, ils n'ont pas d'importance. Mes parents ont toujours cherché à briser mes rêves. Je les hais. J'éspère juste qu'ils soient morts. Ils sont aussi insignifiants pour moi que les autres loups. Mais il y a des loups que j'ai respecté, d'autres que j'ai crains. D'autres encore pour qui j'éprouvais de la pitié. Sans compter ceux que j'ai réussi à apprécier. Mais Le temps passe et leurs noms s'estompent. Ils ne font plus partie de ma vie. Ils n'ont fait que passer. Mais j'éspère bien que Storm ne sera pas le seul nom à rester gravé dans ma mémoire.


Description physique ;
Un trou noir. La nuit. L'ombre. Vous l'aurez compris : ma couleur, c'est le noir. Noire comme les ténèbres. Noire comme mes pupilles. Et autour de ces pupilles règnent des iris d'une couleur pâle. Dans mes yeux dansent différentes lueurs. Mais celles qui sont le plus souvent présentes sont la gentillesse et l'envie de s'éclater. En combat, par contre, en regardant simplement mes yeux, on peut voir que je ne rigole pas. C'est pareil quand je suis dans un mauvais jour : mes orbites lancent des éclairs glacés, censés vous dissuader de venir me parler. Le but étant de vous glacer sur place. De vous briser l'âme.
Je suis assez haute sur pattes, et ma musculature me permet d'avoir certains avantages. Par contre, je n'ai pas trop d'équilibre, et je ne suis pas des plus souples non plus. Ma vue est normale, tout comme mon odorat et mon ouïe. On ne peut pas dire que mon corps soit fin. Si je vous dis "bourrine", je crois que vous voyez où je veux en venir. Les seules parties claires de mon corps sont mes babines.
Mes crocs sont -comme la plupart des loups- longs et luisants, faits pour mordre et accompagnés d'une puissante mâchoire en cas de besoin. Mes griffes sont faites pour faire mal, ce qui est purement logique.
Au soleil, mon poil reflète quelques nuances bleutées, commes le plumage d'un corbeau. Ce poil épais, souvent ébouriffé; chose due à mon envie de fouiner partout.
Ma queue n'a rien de spécial. Elle est normale. Longue et ébouriffée, plumeuse, douce à souhait.
En fait, la seule chose qu'il faut retenir est que mon poil est d'un bleu nuit sans étoiles, que j'ai un gabarit large et haut. Le gabarit d'un loup fait pour la baston.
Mes babines sont les seules choses à être blanches chez moi, ainsi que mes yeux clairs. On aurait l'impression que toute jeune, j'aurais trempé mon museau dans du lait, laissant une trace blanche sur les babines qui ne se serait jamais effacée.
Mes oreilles sont triangulaires, comme tout loup qui se respecte. Mon museau n'est pas d'une finesse exceptionnelle; il est même un tout petit plus large que la normale, car il est harmonisé à mon corps.
J'ai une grosse tête, car un loup costaud avec une petite tête, ça fait vraiment bizarre. Alors autant que tout soit large, tant qu'à faire.
Je pense en avoir fini là pour la description physique. Rien de spécial à redire.


Description morale ;
Mon caractère n'a pas qu'une seule facette. Ce sont plusieures petites faces, reliées entre elles, donnant ce que je suis, ce que j'ai été, et ce que je serai.
Tout d'abord, ma gentillesse. Je suis gentille avec la plupart des loups. Je ne saurais l'expliquer. Sûrement parce que pour moi, mes parents ne m'ont jamais aimée, et que j'ai toujours eu l'impression que personne ne prennait soin de moi, excepté Storm. Et je pense que je n'ai pas envie que ça arrive aux autres. Alors je suis là pour les écouter quand ils ont des problèmes, essayer de les conseiller aux mieux et le tout sans les juger.
Je n'ai pas de mal à m'intégrer aux autres, normalement. Un sourire, une petit vanne et le tour est joué. En général, ça se passe comme ça. Pour les associaux, j'éssaie de m'approcher d'eux petit-à-petit, sans presser les choses car après-tout, rien n'a besoin d'être fait dans l'immédiat. De plsu, je pense que les relations fortes mettent du temps à s'acquérir et à posséder une telle force.
Je suis optimiste, la plupart du temps. Toujours la première à voiloir faire les choses, et si possible à la perfection. Mais cet optimisme est sûrement lié à une autre facette de mon caractère, que vous découvrirez après. Restons dans l'éloge.
Ma détermination. C'est quelque chose d'extrêmement fort chez moi. Du moins, je l'éspère. Quand je veux quelque chose, je fais tout pour l'avoir. Certes, des fois, ces choses n'en valent pas la peine, mais la plupart du temps, elles comptent énormément pour moi. Alors je me bats, encore et encore,sans jamais relâcher mes efforts, pour que mon but soit atteint. Et j'éjecte tous ceux qui me barrent la route.
Une partie de moi n'est ni vraiment positive, ni vraiment négative. C'est ma folie. Vous savez, celle qui fait que vous êtes un pitre, qui fait sourire ceux qui vous aiment, celle qui vous permet de vivre. Et c'est cette même folie qui en fait fuir certains. Ceux-là ne supportent pas le bruit et l'agitation souvent, et je ne leur en veux pas s'ils ne m'aiment aps pour ça. Même moi je sais qu'il peut m'arriver d'être chiante. C'est là le problème : je ne connais pas toujours les limites.
J'ai horreur de la provocation. Mais vraiment horreur. Provoquez-moi, et vous êtes mort. Attention, provoquer et se fouttre de la gueule de quelqu'un, c'est différent. Ca ne me gène pas plus que ça qu'on rie de moi, mais pas de provocation. Je tuerai pour ça. Pour cette chose qui peut paraître insignifiante.
J'ai peux de ceux qui sont différents. Oui, je ne suis pas parfite. Personne n'est parfait. Mais c'est vrai que la différence me fait peur, alors je deviens agressive envers ceux qui ne sont pas "normaux". Je n'y peux rien, et quand je m'en rends compte, je trouve ça dommage. Mais bon, sur le moment, je ne réfléchis pas, et je prends garde.
Quand je suis dans un mauvais jour, mieux vaut ne pas me regarder. D'habitude, quand on me salue, je réponds joyeusement. Mais dans des jours pourris, on a beau me saluer avec la plus grande politesse qui soit, on a beau être le loup le plus prestigieux du monde, je vous enverrai balader, sans raison particulière. Le seul à qui je parle dans ces moments est Storm.
D'ailleurs, le concernant, on s'est connus il y a tellement de temps que je n'arrive même plus à compter. Mais si je me souviens bien, c'et depuis ma naissance. Dès tout petits, on étaient toujours fourrés ensemble. Il me comprends. Il tiens à moi. Je le comprends et je tiens à lui, plus qu'à n'importe qui. Si je devais mourir un jour, çe serait pour lui. D'accord, il est associable, mais au moins, il n'est qu'à moi. C'est le mien, et personne n'y touchera.
Je suis possesive, vous direz. Oui, j'ai plein de défauts. Je ne réfléchis pas toujours. J'agis comme ça, sur le coup. Mais je ne regrette pas souvent : ça ne sert à rien de regretter. Les choses sont faites, c'est tout. Il faut subir en essayant de survivre.
Quand mes amis ont des problèmes, j'essaie de leur faire comprendre que je suis là pour eux, si jamais ils ont besoin, sans toutefois leur dire directement. Ils ils veulent se confesser à moi, ils n'ont qu'à venir. S'ils ne veulent pas, alors ce n'est aps garve, c'est leur choix. Mais un secret reste un secret. Moi je n'aimerai pas qu'on révèle mes secrets, alors je garde ceux des autres au fond de ma mémoire, sans jamais les divulguer.
Certains jours, je ne broie que du noir, et l'envie de mourir m'éffleure l'esprit. Parfois, cette idée est encrée dans mon coeur, et je n'ai plus goût à rien. Ces jours-là, c'est quand je pense à tout ce que j'ai raté dans ma vie. Mais Storm réussit toujours à redonner de la couleur à cette petite vie. Il arrive à y redonner goût.
Bon, je pense que j'ai à peu près fait le tour ... Si besoin est de préciser, n'hésitez pas.


Biographie ;
J'ai eu un mouvement de panique. L'air ne venait pas. J'avais l'impression que j'allais mourir. Et puis, par pur instinct, j'ai fait les bons mouvements pour Respirer. Au début, l'air ne venait pas. Mais en quelques secondes, j'ai réussi à happer ma première bouffée d'air, que j'ai recrachée tout de suite, pour en prendre une nouvelle autre. C'était bizarre. Je n'avais jamais fait ça. Et j'avais l'impression que l'air avait du goût. Puis, j'ai senti quelque chose me toucher. Ça me touchait, ça s'arrêtait et ça me retouchait. Le tout régulièrement et frénétiquement. Cette chose a fini par toucher mon nez, et quelque chose m'a effrayé. J'ai pu Sentir. Des tas de choses me venaient au nez. Des choses que je ne connaissais pas. J'avais peur. Et une autre chose m'a attrapée par le cou, pour me coller contre elle. C'était doux, ça ne sentait pas si mauvais que ça. C'était chaud. C'était rassurant. Un son m'est parvenu. Je pouvais Entendre. Tout ça d'un coup, c'était terrifiant. Moi qui avait passé tout ce temps au chaud je ne sais où, je me retrouvais dans un autre monde où je pouvais sentir des choses, connaître leur goût, reconnaître les sons ... C'était tout nouveau.

J'étais tout contre ce monde chaud et doux, puis j'ai touché quelque chose de bizarre. Ça sentait bon. J’ai touché. C'était marrant. Et j'ai léché avec la langue. C'était bon. C'était chaud et sucré, ça me donnait envie de dormir. Alors je buvais, de plus en plus. Et je me suis endormie. J'ai pu Goûter. J’avais appris que la première chose que j'avais sentie, c'était ma mère. Que j'avais entendue, c'était elle. Que j'avais touchée, c'était encore et toujours elle. J'entais ses sons, je ne comprenais pas ce qu'elle disait, mais mon cerveau copiait les mots mécaniquement. J'apprenais à reproduire certains sons que j’entendais, mais pas les mots entiers. Et quand j'essayais de produire mes propres sons, je ne savais même pas ce qu'ils signifiaient. Moi aussi je voulais faire des sons. Moi aussi je voulais avoir une odeur. Moi aussi je voulais comprendre. Moi aussi je voulais voir ...

Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis cet étrange instant, mais un jour, j'ai vu quelque chose de bizarre. De la couleur. Une couleur qui me faisait mal. Ça aussi, c'était effrayant. Je ne savais pas ce que c'était, j'étais paniquée. J'ai bougé dans tous les sens pour chasser cette chose bizarre. J'avais beau secouer la tête, je voyais encore plus de couleurs. Bien-sûr, je n'avais pas la notion des couleurs, de l'odorat, de l'ouïe, du goût et du toucher, mais je l'apprendrais bientôt. J'ai arrêté de bouger la tête, comprenant que ça empirait les choses. J'ai souri. Je commençais à comprendre. Petit à petit, des formes sont arrivées. Tout était sombre, mais les couleurs, la lumière venaient petit à petit. J'ai réussi à ouvrir les yeux. En grands. J'ai vu une forme bizarre, mais marrante à regarder. Deux petits ronds brillants étaient au centre de cette chose bizarre. Cette chose à fait un bruit. J'ai souri de plus belle. Je voulais jouer avec ça. En plus, c'était joli et c'était clair, presque lumineux. C'était ma mère ? Quand on m'a attrapée par la peau, qu'on m'a replongée dans ce monde chaud, doux et qui sentait bon, j'ai levé les yeux, et j'ai pu voir. Ma Mère. Mais, et l'autre truc marrant alors ... ?

Il y avait une autre forme, une autre odeur, un autre goût et une autre chose douce qui venaient souvent nous voir, ma mère et moi. C'était mon père. A chaque fois qu'il venait, ma mère me poussait à dire les mots que j'avais appris. Alors je disais tout ce que je savais. J'avais l'impression que personne n'en savait plus que moi. Que j'étais celle qui avait le plus de connaissances au monde. Et j'étais étonnée chaque jour d'en apprendre d'avantage. Je répétais ces mots tous les jours, pour ne pas les oublier. Mais je pense qu'ils étaient gravés à jamais dans ma tête, tout comme ce regard que j'avais croisé pour la première fois. Quand j'arrivais à dire les mots qui me paraissaient les plus compliqués à reproduire, ils m'assaillaient de léchouilles et m'entouraient d'une chaleur encore plus ardente. J'étais au paradis.

J'avais réussi à naître Entièrement. En fait, j'étais née plusieurs fois. J'avais plus de force que certains autres. Parce que moi, j'avais réussi à sortir du ventre de ma mère. Première naissance ; dans le vrai monde. J'avais réussi à entendre. Deuxième naissance ; dans le monde des sons. J'avais réussi à sentir. Troisième naissance ; dans le monde des odeurs. J'avais réussi à toucher. Quatrième naissance ; dans le monde des matières. J'avais réussi à goûter. Cinquième naissance ; dans le monde des saveurs. J'avais réussi à voir. Sixième naissance ; dans le monde des formes et des couleurs. Et pour finir, j'avais réussi à aimer. Septième naissance ; dans le monde des sentiments. Oui, j'aimais. Mes parents. Apprendre. Le lait. Qu'on s’occupe de moi. J'aimais tellement de choses ...

Un papillon. J'avais appris ce mot. Je lui courais après. Il ne voulait pas jouer avec moi. A chaque fois que j'approchais, il s'en allait, en volant dans tous es sens. Je voulais l'attraper pour lui demander pourquoi il avait peur de moi, mais il allait trop vite. J'étais tellement concentrée à l'attraper que je n'ai même pas vu Storm, qui se tenait devant moi et sur qui j'ai sauté involontairement. Il est tombé par terre, puis il s'est retourné, m'a plaquée au sol et m'a grondé au nez. Pendant une fraction de seconde, j'ai eu peur, vraiment peur. Et j'ai compris qu'il préférait que je joue avec lui plutôt qu'avec le papillon. Lui, il ne courait pas aussi vite, mais il était bien plus gros. Si je voulais l'attraper, il me faudrait user de tous mes talents. Je lui ai souri, pour qu'il tombe dans mon piège. Je voulais qu'il croie que j'étais gentille, et après HOP, j'allais l'attraper. Il ne verrait rien venir. Il m'a lâchée. BIM, tombé dans mon piège. J'étais très rusée, la plus rusée de tous. Et lui, il était stupide. Il ne s'était douté de rien. Il est parti dans son coin, avant même que je n'ai eu le temps de l'attraper. Je l'ai regardé s'éloigner. C'est à partir de ce jour que je lui collai aux pattes et que je ne le lâchai plus.

Les jours passaient et je ne relâchai pas mes efforts pour que Storm veuille jouer avec moi. Lui, il restait toujours là, à la pouponnière et ses environs. Il n'était pas comme tous ces papillons, comme tous ces oiseaux. Ceux-là s'en allaient sans même demander leur reste, sans même comprendre mon envie de jouer avec eux, sans même remarquer que j’existais. Ou bien au contraire, ils n'évitaient. Ils me fuyaient. Mais qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ? Rien ... Storm, lui, il m'ignorait aussi. Il me fuyait aussi. Mais il était tellement grand, il savait tellement de choses ... Et puis même, des fois, il me regardait. C'était souvent un regard qui montrait qu'il aimait bien savoir tant de choses, alors que moi, comparé à lui, je ne savais rien. Mais au moins, il me regardait. Quand il me parlait, c'était pour me dire qu'il était plus fort que moi, meilleur et que j'avais tort. Mais au moins, lui, il me parlait. Il m'ignorait d'une certaine façon, mais il me faisait exister d'une autre façon. Parce qu'il savait que j’existais. Ca me suffisait.

La seule chose que je ne comprenais pas, c'était qu'à côté de moi, il ne voulait pas jouer. J'espérais simplement ne pas devenir aussi coincée en grandissant. Il ne bougeait pas, rien ne l'amusait. Moi, j'étais jalouse. Parce qu'il était assez intelligent pour ne pas se fourrer dans de beaux draps, comme j'avais l'habitude de le faire. Lui, il était si posé, si calme, si supérieur. Il y avait quelque chose en lui qui m'empêchait de l'abandonner. Il semblait si ennuyé seul. Il était à l'écart des autres. Il n’était pas comme eux. Bien-sûr, quand on est si petit, on ne fait pas attention à ce genre de choses. Mais il faut bien expliquer comment les choses étaient ressenties, même involontairement. En plus, chaque jour de plus était bon pour moi, car j'apprenais à utiliser les mots que j'avais appris dans des Vraies phrases, et non à l'arrache, comme j'avais l'habitude de le faire quelques temps avant. J'en apprenais toujours de nouveaux. Toujours plus. J'avais une telle soif d'apprendre que dès que j'apprenais un mot, j'allais le répéter à Storm, pour qu'il me dise si c'était un mot correct ou non, s’il fallait bien le prononcer comme-ci et non comme-ça, s’il y avait des mots de la même famille et plein de petites anecdotes. J'étais souvent fourrée avec lui, pour lui montrer comment on s'amusait. Parce que lui, il me disait la vérité, quand il disait que ce que je faisais ou disais était faux. En fait, il m'aidait.

Je me rendais compte que quand je parlais de Storm à mes parents, je l'appelais Storm, alors que je ne connaissais même pas son vrai nom. Quand je pensais à lui, je pensais à Storm. Pourquoi Storm ? Parce que pour moi, il était le parfait exemple d'une tempête. Dans sa tête, il devait y avoir une tempête de connaissances, en plus de cela. Mais il semblait si calme, si posé que c'étais presque dangereux. Et j'étais quasiment sûre que quand il s'énervait, il se déchaînait comme personne, il viderait sa colère tellement fort que la terre aurait pu en trembler. Et après son accès de colère, je le visualisais redevenir parfaitement calme, comme si de rien n'était, excepté celui sur qui il s’était énervé. Lui, aurait eu mal, très mal. C'était pour ça qu'il était une tempête. Une tempête, c'est dangereux. Très dangereux. Mais après l'orage, on peut savourer le calme. De plus, observer des vents déchaînés devait être tellement beau, au delà du réel. Je savais ce qu'était une tempête, car j'arrivais à comprendre ce que les grands disaient. Et mon père, avant d'atterrir dans la Meute, avait erré seul, dans des pays lointains. Il m'avait rapporté qu'il avait été pris dans une tempête, et que cela dépassait ce que tout loup pouvait imaginer. Il m'avait décrit ça comme quelque chose d'extraordinaire, de surpuissant, de merveilleux et à la fois terrible. Je trouvais que ce tout résumait bien mon Storm.

Les jours s'écoulaient et je prenais peu-à-peu conscience de la vie, de ce qui se passait, de ce que je pensais, de ce que je ressentais, et un tas d'autres choses. Mais quelque chose ne changeait pas. Dans la pouponnière, quand la maman de Storm rentrait, elle était tellement fatiguée, elle avait l'air tellement triste. Et je voyais bien que Storm voulait lui faire plaisir, mais elle ne disait rien, quoi qu'il ait pu faire. Je pensais qu'elle ne savait peut-être pas qu'il était son fils. Si ça se trouve, elle croyait qu'il était juste un jouet, mais elle était trop grande pour jouer, alors elle le laissait seul, sans s'en occuper. Si ça se trouve, ce n'était même pas sa vraie maman. Et où était son papa ? Si mon père venait à disparaître, je l'aurais cherché. Sans relâche. Jusqu'à ce que je le retrouve. Mais Storm, lui, il n'abandonnait pas. Il faisait des efforts sans relâche. Il voulait lui prouver qu'il était son fils. Il ne s'en rendait peut-être pas compte, mais quand je voyais tout ce qu'il faisait pour sa mère, il montait encore plus dans mon estime. Déjà qu'il était placé haut, c'était mon modèle, en un peu plus sage, mais plus grande, j'aurais voulu être comme lui. Une fois, ma mère m'a demandé ce que je voulais être plus tard. Je lui ai simplement répondu "Je veux être Storm. Et si je ne peux pas être Storm, alors je serai ce qu'il sera !" J'aurais été prête à le suivre jusqu'au bout d’un monde, tellement je le respectais et je l'admirais. Mais une fois cette phrase dite, les yeux de ma mère se sont écarquillés, et elle m'a hurlé dessus. Elle me disait qu'il était méchant. Que je ne devais pas rester avec lui, parce qu'il n'était pas digne de confiance. Et qu'il ne servait à rien.

Ce jour là, mon petit monde parfait à basculé. En plus, pour ajouter encore du poids à ma peine, il a eu un Khi pour s'occuper de lui, pour qu'il grandisse et qu'il devienne fort, à peine quelques jours plus tard. C'était comme s'il avait entendu ce que ma mère avait dit, et qu'il me faisait la tête ; alors que c'était elle qui avait parlé. Moi je n'avais rien fait ! J'étais triste qu'il s'entraîne sans moi. J'étais triste qu'il apprenne encore plus de choses sans moi. J'étais triste de ne plus le voir. J'étais triste, et pleine de haine. Il n'avait pas le droit de me laisser comme ça. Il était à MOI, rien qu'à moi. Et je ne le partageais avec personne, sauf de sa mère. Elle aussi avait le croit de lui parler, de le toucher. Mais il ne devait enseigner son savoir qu'à moi, exclusivement moi. De plus, ma mère semblait absolument ravie qu'il soit parti de la pouponnière. Comme ça, il ne me nuirait plus. C'était ce qu'elle disait. Et quand elle prononçait ces mots, elle souriait, comme si j'avais échappé à un empoisonnement. C'était à ces moments-là que je la haïssais. Plus que je n'avais jamais détesté personne. Elle n'avait pas le droit de dire ça. Storm était mon ami. Mais elle, elle était ma mère. Est-ce que si je continuais à parler à Storm, elle allait m'oublier, tout comme la mère de mon seul ami le faisait pour lui ? Je me retrouverais alors seule. Toute seule. Perdue. Et encore plus triste.

"Il faisait nuit. Une nuit noire, sans étoiles ni lune. Une nuit triste. Une nuit étrange. Le soleil allait bientôt se lever. Dans quelques minutes, ses rayons chauds et lumineux allaient bientôt baigner notre Monde dans la bienfaisance. Tout s'éclairerait alors, et tout se réchaufferait, comparé à la fraîcheur de la nuit. Les heures passaient. Je savais que j'allais bientôt mettre bas. Et puis, vers le milieu de la journée, sans prévenir, j'ai eu mal. Très mal. Comme si quelqu'un me lacérait le ventre de ses griffes, les plus affûtées qui auraient pu exister au monde. J'ai commencé à hurler. J'avais tellement mal ... Ton père est venu, après avoir entendu mes cris. Il avait attendu ce jour avec impatience. Quand il a compris ce qui se passait, il est parti en trombe de la pouponnière pour aller chercher le Chef Soigneur et un autre Sigma. Quad ils sont revenus, la douleur avait presque doublé -si cela avait été possible- et ils m'ont diagnostiquée, pour savoir si tu allais naître dans de bonnes conditions. En attendant, ton père me susurrait des paroles apaisantes et me léchait pour me rassurer. Je ne regardais même pas ce qui se passait. J'écoutais simplement les conseils des Sigma, avec l'impression d'avoir le ventre arraché. J'ai souffert un moment. Et la douleur s'est arrêtée, dans un dernier accès de douleur. Et quand j'ai redressé la tête, je t'ai vue. Ce jour-là, la boule de poils que tu es maintenant n'était que gluante et fragile. Je me suis alors attelée à la tâche pour te nettoyer. Le petit de l'autre me regardait bizarrement. Je lui ai lancé un regard qui lui signifiait qu'il ferait mieux de regarder ailleurs. Tu comprends, c'est un moment d'intimité. Après quelques coups de langues, tu étais déjà plus normale et moins effrayante. Je te raconterai la fois où tu as ouvert les yeux une autre fois. Pour l'instant, il est l'heure d'aller dormir."

J'avais encore passé un moment seule. Une journée seule. Une nuit seule. Et une autre semaine seule m'attendait. Mais plus que quelques temps et moi aussi, j'aurais droit à ce qu'un Khi s'occupe de moi. Certes, je m'amusais encore, mais beaucoup moins qu'avant. Storm n'étais plus là pour que je lui montre tout ce que j'apprenais, et il ne me montrait plus tout ce qu'il avait appris. Je m'ennuyais, sûrement pour la première fois de ma vie. J'ai fermé les yeux, en essayant de trouver une nouvelle idée pour m'amuser demain. Et j'ai aussi pensé que depuis que Storm devenait un vrai loup, maman semblait plus heureuse. Elle était encore plus fière de moi. Fallait-il que j'oublie Storm pour que sa fierté soit à son maximum ? Est-ce que je devais abandonner tout espoir le concernant ? Je ne savais pas. J'étais perdue. C'était un sentiment horrible, surtout pour une petite louve. Choisir entre sa famille, son sang, ou bien son ami, le meilleur qui puisse être. J'étais jeune. Trop jeune. Alors j'ai essayé de faire le choix le plus censé qui pouvait être.

Ils étaient tous réunis, près des Alphas, comme le voulait la tradition. Ils savaient tous ce qui allait se passer. Moi, je sentais mon cœur battre à tout rompre, prêt à exploser comme un bombe à retardement dans les trente secondes qui allaient suivre, tant j'avais la pression. J'avais l'impression de littéralement griller sur place. Mais j'étais fière d'être arrivée jusque là. J'allais poser ma première patte dans une nouvelle vie où je pourrais enfin défendre ma Meute. Je me battrai pour elle jusqu'à mon dernier souffle. Comme le rituel le voulait, je suis allée devant l'Assemblée, aux côtés des Alphas. J'ai juré fidélité, ma voix tremblait, tout comme mon corps entier. En quelques secondes, j'avais l'impression d'avoir grandi de quelques mois. La cérémonie terminée, mon nom célébré par tous les loups et tout le stress évacué, je me sentais quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus posé. Mais ce calme ne durerait sûrement pas aussi longtemps que je l'espérais ...

Je me souviens de cette sensation de mal-être que j'avais ressentie la première fois que j'étais entrée dans la tanière des apprentis. J'étais seule, histoire de m'habituer aux nouvelles odeurs, au nouveau coin, à l'absence de mes parents. Jusque là, tout allait bien, mais c'est après que les choses se sont compliquées. Des novices un peu plus vieux que moi sont entrés dans la tanière. Ils prenaient un air supérieur, un peu comme Storm des fois. Mais dans leurs yeux, je voyais qu'ils me prenaient pour quelqu'un qui n'en vaut pas la peine. Un autre est entré, pas du tout comme les deux autres. Lui, il avait une lueur amicale dans les yeux, et il m'a tout de suite plu. Pas physiquement, mais je me disais que j'allais bien m'entendre avec lui. Il m'a souri, et m'a présenté les autres. Et puis, Storm est entré. J'ai eu une drôle d'impression, comme si ça faisait une éternité que nous n'avions pas joué ensemble, comme si nous étions encore des parfaits inconnus. Comme si l'on avait gommé tous ces bons moments que nous avions passés quelques semaines auparavant, et les mois qui avaient précédé.
Un gros blanc étouffant s'est installé dans la tanière. Je regardais Storm bizarrement. Et puis, un crâneur de première catégorie est arrivé. Il a détendu l'atmosphère, même si je trouvais qu'il aurait du moins se la péter. Mon retour dans la vie de Storm n'avais pas été très brillant, contrairement à avant. Mais il fallait qu'il s'y fasse.

Le Khi qui s'occupait de moi était vraiment très gentil, un peu gamin dans l'âme et très patient avec moi. Il n'arrêtait pas de répéter que j'avais de l'énergie à revendre, et que pour que j'apprenne plus vite, il fallait d'abord qu'il trouve un moyen de canaliser mon énergie. C'est comme ça que l'entraînement débuté. Je me promenais sur le chemin de la sagesse et du calme ; un chemin semé d'embûches, qui aurait bien plus facile à franchir pour Storm. Mais moi, à chaque instant où je devais me concentrer, une terrible envie de jouer me prenait. Mais j'étais une apprentie. Je devais tenir. Pour le bien de la Meute. J'étais fière de moi, car même si au final, mon attention se relâchait, j'arrivais chaque jour à me concentrer quelques minutes de plus. Ce qui était pour moi quelque chose d'exceptionnel. Les semaines passaient, et j'acquérais de plus en plus de cette chose qu'on pouvait appeler Maturité. Et vous savez tout aussi bien que moi que quand on est petit et qu'on devient de plus en plus mature, on se calme. Même moi, je me calmais. Ce qui a facilité les choses pour le Khi, avec qui j'entretenais d'excellents liens. Après la canalisation de mon agitation, tout a été bien plus facile. J'ai appris à une vitesse folle, d'après celui qui était chargé de mon apprentissage. Ce qui fait que tout le temps que j'avais perdu sur les autres, je le rattrapais.

Au début de l'apprentissage, j'évitais Storm. Il y avait bien des moments où nous étions ensemble, mais je lui parlais moins qu'avant. Je prétextais qu'il fallait que je m'entraîne. Il aurait pu croire que je me tuais à la tâche alors qu'en fait, je ne faisais que l'éviter. J'avais choisi mon camp : ma famille. Une famille est toujours plus sûre qu'un ami : les liens du sang servaient de support, et ils étaient incassables. Je voyais souvent mes parents, et ma mère me demandait toujours si j'évitais Storm. Elle attendait toujours ma réponse, positive bien-sûr, et elle pouvait sourire. Elle ne souriait jamais avant de s'être assurée que je ne côtoyais plus Storm. Elle devait penser que c'était pour mon bien. Je lui ai demandé pourquoi elle le détestait tant. Elle m'a simplement répondu qu'elle haïssait sa mère, qu'elle était la pire chose jamais crée sur Astreas, et qu'elle ne méritait que la mort. Son fils était surement pareil, à ses yeux. Ces paroles m'avaient profondément choquée. Personne ne méritait la mort, excepté si cette personne l'avait donnée avant. Et j'avais du mal à croire que la mère de Storm ait pu être cette personne. En plus, Storm n'était pas comme ça. Il ne le serait jamais. Il méritait de vivre. Il devait vivre. Je n'arrivais pas à accepter le fait qu'elle m'interdise de voir Storm, surtout pour ça. Ma mère croyait me protéger. En fait, elle me tuait, intérieurement. Elle me faisait plus de mal que de bien.

C'est depuis ce jour que j'ai compris. J'étais morte, à cause de mes parents. Ma septième vie m'avait quittée : celle des sentiments. Les sentiments que j'éprouvais envers Storm. J'ai compris que plus jamais je ne connaitrai quelqu'un comme ça, et qu'il en valait la peine. Mais surtout, ce qui me poussait à revenir vers lui, c'étais que lui, il n'avait personne pour l'aimer. Moi, même si Storm ne m'aimait plus, j'avais toujours mes parents. Mais lui, il n'avait même pas sa mère. C'était comme s'il n'existait pas à ses yeux. Si je l'aimais, mes parents ne m'aimeraient plus, mais lui, il m'aimerait. Moi, j'avais donc toujours quelqu'un. Lui : jamais personne. Alors un jour, après l'entraînement, alors que je me dirigeais ver la tanière pour aller dormir, tant j'avais travaillé, j'ai vu Storm me précéder. Vite. Je n'aurai peut-être plus de chance comme celle-là. Je me suis dépêchée d'entrer dans la tanière à mon tour, et mon regard à croisé le sien. J'ai senti mon cœur battre plus fort. J'éprouvais tant de regrets ...
"Pardon"
Et je me suis jetée sur lui. Ca faisait tellement de temps que je n'avais pas senti sa fourrure frôler la mienne, que j'en ai pleuré. Je regrettais tant. Notre amitié était fragile, mais grâce à ce câlin magique, elle ne pouvait devenir que plus forte. Nous nous sommes endormis l'un sur l'autre -c'était plus moi sur lui que lui sur moi- et le sommeil qui a suivi était doux et agréable.

Le lendemain avait été un des plus beaux jours de ma vie. Il rentrait sans hésiter dans le Top Ten. Nous avions passé notre journée entière à nous amuser comme des fous, Storm et moi. J'avais pris le soin de demander à mon Khi si je pouvais rater l'entraînement, en lui promettant de redoubler d'efforts les semaines à suivre, et même à m'entraîner la nuit s'il le fallait. Il avais accepté sans même plus de détermination, car il était vaiment très gentil et comprenait tout à fait. Je l'avais remercié infiniment et lui avait promis qu'il ne serait jamais déçu, que j'allais tout faire pour qu'il soit le plus fier de tous. Ainsi, j'étais partie dambader avec Storm toute la journée. Je voyais qu'il avait grandi. Il semblait encore plus mature, encore plus grand, encore plus fort. Et il riait. mais je savais que cela n'était pas lié àla maturité. Il souriait pour me faire plaisir, et je l'en remerciai infiniment, lui aussi. Moi, je ne savais quoi lui offrir en échange, si ce n'était une fidélité sans faille et tout l'amour que je portais en moi. Il était à moi, c'était MON Storm. Je l'avais oublié quelques temps, mais cette journée m'avait permis de me le rappeler. Et avec cela, tant de chose me revenaient. Cette journée avait été parfaite. Absolument parfaite. Je me souviens encore du rire de Storm. C'était un rire maladroit, mais tellement beau. Si doux et si ferme à la fois, bref mais éternel. Il était éternellement grav" dans ma tête, et j'aurais voulu que Storm rie beaucoup plus souvent. Mais j'é"tais déjà si fière de lui que je ne pouvais lui en demander plus. Cela me suffisait amplement.

A partir de là, tout s'est dégradé entre mes parents et moi, en particulier ma mère. Elle haïssait la mère de Storm. Mais elle n'avait pas le droit de haïr Storm juste parce qu'il était son fils. Non, elle n'avait pas le droit. Et tout s'est amélioré à nouveau, entre lui et moi. De plus, j'excellais à l'entraînement. Après avoir appris à canaliser mon énergie, j'avais fait des progrès, puis j'avais un peu stagné. Là, je recommençais à travailler dur, tant je mettais du cœur à l'ouvrage. Et sans m'en rendre compte, je mûrissais. Je devenais de plus en plus grande. J'essayais d'être gentille avec tout le monde. Même quand il fallait retirer les puces des vieux, je le faisais avec envie et détermination : il fallait bien que quelqu'un le fasse. Et les anciens, en échange, me racontaient des histoires. Ils disaient que quand ils contaient leurs merveilles, j'avais des étoiles dans les yeux. En même temps, tout ce qu'ils disaient m'inspirait. Je voulais devenir une de ces héroïnes dont on citerait le nom dans les histoires. Je voulais qu'on se souvienne de moi. Je voulais aire des choses grandioses pour la Meute. Je voulais être celle que tout le monde respectait et enviait. Et tout ce que ces héros avaient fait, je le respectais. Bien-sûr, il n'y avait aps que des histoires qui finissaient bien. Et en général, ceux qui étaient cités dans ces contes là, on se souvenait de leur nom, et on le maudissait. Mais je pensais que même si ils avaient fait des choses horribles, ils étaient grands, et les choses en question étaient grandes. En fait, je crois que je les respectais plus que les autres, parce que grâce à eux, ça nous évitait de refaire plusieurs fois les mêmes erreurs. Je les admirais, et je savais que c'était mal.

J'aimais à peu près tous mes compagnons de tanière, tous les apprentis. Ils avaient tous quelque chose que j'aimais, que j'enviais. Bien-sûr, mon préféré, c'était, et de loin, Storm. Cela ne changerait jamais. Snow et Eis, les deux loups hautains que j'avais vus la première fois avaient une certaine classe, de la grâce dans leurs pas. Bidule, lui, était gentil avec tout le monde, quoi qu'un peu trop timide avec les adultes. Mais très gentil. Silver, lui, avait beau être un crâneur de première, il savait exactement comment mettre ses atouts en valeur. J'aimais le laisser penser que je me faisais avoir par ses charmes. Mais il aimait se fouttre des autres, alors j'allais bien me fouttre de lui. Je savais que Storm le détestait, mais je n'avais aucune idée du pourquoi. Sûrement dû au fait que quand j'avais débarqué chez les apprentis, Storm était tellement mal, et Silver en profitait. Il le persécutait, profitait de sa faiblesse pour le rabaisser encore plus. Mais c'était fini. Storm était redevenu normal, comme avant, si ce n'était plus fort, plus grand et plus intelligent encore. Quand j'y repense, j'aurais volontiers égorgé Silver. Mais ce n'était pas bien. De souhaiter la mort de quelqu'un. C'était la première fois que j'en avais envie. Et je m'effrayais moi-même.

Ainsi, le temps passa tellement vite que je n'étais même pas rendue compte de mes progrès. Ma mère me haïssait désormais, et mon père ne me supportait plus. Je ne comprenais toujours pas ce qu'ils avaient contre Storm, mais il était mon meilleur ami, et il fallait qu'ils s'y fassent. S'ils ne l'acceptaient pas, alors ils n'avaient plus qu'à aller cuire dans les flammes d'un brasier. J'étais cruelle, mais c'était vrai. J'étais persuadée que c'était ce qu'ils pensaient de lui, alors il y avait de quoi retourner la pensée. Jamais je n'aurais cru, dans ma jeunesse, détester mes parents. Je croyais que j'allais les aimer, comme la plupart des loups de la Meute. Mais en réalité, je ne m'étais faite que des illusions. Et au contraire, jamais je n'aurais cru avoir pour meilleur ami Storm. Je croyais que je l'aimais bien, mais que plus tard, je préférerais quelqu'un à lui. Non. Il était celui que j'adulais, celui que je respectais le plus, celui que j'écoutais et celui que j'aimais. Comme s'il avait été mon frère. Je venais de revivre. J'étais ressuscitée. Me septième vie venait de me revenir. J'aimais à nouveau. Et l'amour était plus fort que ma haine. Certes, mes parents m'énervaient au plus haut point, je ne pouvais plus les supporter, je trouvais que ce qu'ils faisaient ne se faisait pas, j'étais contre leurs idées ; mais ils étaient mes parents. Ceux qui m'avaient donné vie. Et je les aimais, au moins un tout petit peu. Autant qu'une brindille desséchée.

Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mon entraînement se déroulait à merveille. Je passais plus de temps à apprendre à chasser, à développer mon équilibre et à observer et écouter qu'à me battre. Mon physique me permettait de mettre une raclée à qui je voulais, et j'en remerciai Astria pour ça. Il y a même un jour où j'ai réussi à battre mon Khi. Je me souviens de ce jour. C'était un jour parfait. Il faisait beau, le printemps était là, et l'été venait à grands pas. Le soleil brillait, il faisait chaud, mais un léger vent soufflait sur le paysage, nous ébourrifant le poil. Des papillons virevoltaient de-ci de-là dans une danse merveilleuse. Aucun nuage ne venait perturber le ciel d'un bleu clair, baignant Astreas d'une tranquilité parfaite. Nous nous roulions dans la poussière, osant se mordre et se griffer. Mon Khi m'avait poussée à montrer les crocs et à sortir les griffes, réveillant en moi un instinct de tueuse. Nous transpirions, nos muscles étaient tendus à craquer et les coups faisaient rage. Du sang s'étalait sur le sol. Nous nous battions pour de vrai. Et puis, exténuée et dans un dernier effort, j'ai réussi à retourner le Khi. Je me suis jettée sur lui et m'apprêtai à lui trancher la gorge d'un puissant coup de patte quand je me suis rappelée qu'il n'était pas mon adversaire. J'avais failly le tuer, mais il s'est simplement contenté de déclarer le combat terminé. J'avais gagné.

Je savais que cette victoire signifiait que j'allais bientôt pouvoir monter en grade, et enfin devenir une Epsilon. J'allais enfin pouvoir défendre toute la Meute, que je considérait maintenant comme ma famille. J'allais pouvoir prouver ma force, j'allais devenir une grande combattante, une héroïne dont on conterai les faits. Je voulais changer le monde. Le rendant meilleur, pour toutes les personnes malheureuses. Je voulais me battre pour que tous connaissent la paix et la douceur des bons moments de la vie. Cette journée était une des plus rayonnantes que je n'avais jamais vues, jamais vécues. Tellement belle que quand Silver m'a demandé si je voulais aller chasser avec lui, j'ai accpeté. Certes, au début, j'ai hésité, il fallait que je dise à Storm que j'avais gagné. Mais Silver insistait, et plus nous partions vite, plus nous aurions de chances d'attrapper beaucoup de proies. Alors j'ai finalement accepté, pensant que la chasse n'attendait pas éternellement, et que je pourrais le dire plus tard à Storm. Je suis donc sortie du campement, Silver me suivant de peu. Nous sommes partis sans se retourner, allant chasser nos proies. Je ne savais pas encore qu'une si petite chose, aller chasser, pouvait en changer tant d'autres. Mais il était trop tard pour s'en rendre compte ; le mal était fait et je l'ignorais.

Cette journée avait été parfaite, ou presque. Silver m'avait paru beaucoup moins lourd que d'habitude, mais c'était peut-être dû à mon excitation d'avoir battu mon Khi. Il manquait juste un petit détail pour que c'eût été la jurnée la plus parfaite du monde : que Storm comprenne ce que je ressentai, et qu'il m'ait félicitée. Mais le soir, quand Silver et moi sommes rentrés de la chasse complètement surchargés, je suis directement allée dormir, espérant que Storm soit au courant de ce que j'avais réussi à faire. Le lendemain matin, quand je me suis réveillée, Il n’était déjà plus à, alors j’ai encore remis ce que je voulais lui dire à plus tard. Mais je ne l’ai pas croisé de la journée, et le lendemain, ce fut la même chose. Je savais qu’il y avait quelque chose qui clochait. Mais quoi ? C’est vrai que je lui avais promis qu’on irait se promener, mais il n’était pas du genre à en faire tout un plat. Il savait très bien que si je ne pouvais pas lui faire plaisir, j’essayais de me rattraper. Mais là, il m’en voulait pour autre chose. Et une semaine s’est écoulée comme ça, sans qu’on ne se parle, comme si nous n’avions jamais existé. J’avais du mal à rester calme et concentrée, je ne pouvais plus me confier à quelqu’un. Silver devenait de plus en plus lourd, à nouveau. Il semblait fier de lui, comme s’il avait gagné quelque chose. Et l’absence de Storm me faisait de plus en plus mal. Au bout d’une semaine, j’étais résignée à savoir ce qu’il avait. Il fallait qu’il arrête de faire son gamin, on n’était plus des pauvres petits louveteaux débiles.

Le matin, très très tôt, je me suis levée, pour me diriger vers Storm. J'attendais qu'il se réveille, et quand ce fut le cas, je me suis penchée sur lui avec un regard plein de reproches. Je voulais qu'il culpabilise. Je voulais qu'il voie combien j'avais mal à cause de lui. Je voulais le voir observer ce qu'il me faisait. Et on a commencé à s'embrouiller. J'ai perdu le contrôle, et je me suis énervée.

-Nan mais tu me fais quoi là ? C’est quoi ton délire ? Ça fait une semaine que tu m’évites ! Il t’arrive quoi ?!
-Et c’est à moi que tu poses la question ? Parce que c’est moi qui me barre tranquillou avec un frimeur débile pour une merveilleuse partie de chasse ? Tu crois que ça m’amuse de te voir partir sous mon nez avec ce … cet idiot, alors que je t’attends pour une balade que tu m’as promis ?
-Quoi ?! Alors c’est moi la fautive ? J’ai pas le droit de partir juste une journée ?
-Pas si tu m’as promis de venir en forêt alors que ça fait une semaine qu’on s’est pas vus !
-Tu veux que je te dise ? T’es qu’un gamin jaloux !

Là, c'est était trop. Il s'est jetté sur moi. Visiblement, il ne supportait pas que je dise qu'il était jaloux. Nos crocs et nos griffes n'ont pas que servi qu'à jouer, ce jour là. Nous battions, vraiment, purement, et simplement. Quelqu'un qui serait entré dans la tanière ce jour-là aurait pu croire que nous ne nous serions jamais aimés, mais toujours détesté. Je savais que chaque coup lui faisait mal, mais petite, on me disait souvent que du mal pouvait ressortir le bien. Là, j'espérais que ça allait être le cas. A un moment, je me suis retrouvée au dessus de lui, le dominant de toute ma hauteur, de toute ma force. Je voulais lui montrer à lui plus qu'à n'importe qui d'autre, en cet instant précis, que ce n'étais pas pour rien que j'avais réussi à battre mon Khi, mais bel et bien parce que j'étais plus musclée que la plupart des apprentis de mon âge. Et que je pouvais lui fouttre une raclée, si je le voulais. Une haine insoupçonnée bouillonnait et moi, et ressortait au fil des griffures et des morsures.

-J'ai pas à me justifier !

J'avais envie de lui dire tellement de choses horribles. je voulais lui dire que moi, je l'aimais plus encore que sa propre mère, mais je n'osais aps. Je savais que même s'il n'existait pas pour sa mère, elle comptait pour lui. Je savais qu'elle était sacrée, à ses yeux. Je savais qu'il ne fallait aps y toucher. Alors je n'ai rien dit. Parce que même si la haine me contrôlait, je n'oubliais aps que je l'aimais. Nous avons continué à nous battre, puis ce fut à con tour de se retrouver au dessus de moi. Il 'ma regardé droit dans le syeux. J'y lisais tellement de sentiments différents que ça me faisait presque peur. Il pouvais éprouver tellement de choses à la fois. Mais tout ça était gâché par la tristesse. Une tristesse à s'en laisser crever. Il a desséré son étreinte, et je l'ai regardé partir. Je venais de le tuer, d'une façon ou d'une autre. Et je mourrais, moi aussi.

J'ai attendu quelques temps avant de sortir. J'étais folle de rage. je voulais le retrouver. Il me manquait trop. Je tournais en rond, sans cesse, en train de hurler à la mort. J'étais folle. Possédée. Un fantôme, une simple carcasse. Et je suis sortie. Les autres ont bien vu que je n'allais pas bien. Pas bien du tout. Silver, lui, ce débile, a simplement fait comme d'habitude : me gaver. Il s'est approché de moi, alors que je traversai le camp en direction de la sortie. Il 'ma barré la route, pour m'empêcher de sortir, comme si j'étais à lui.

-Et bah ma poule, on dirait que ça va pas trop aujourd'hui. Si tu veux, j'peux te consoler ...
-La ferme ! LA FERME ! TU ME SOULES ! Bouge de mon passage. J'vais te saigner, te crever, te bouffer. Je laisserai ton cadavre pourrir, j'irai danser sur ta tombe. T'es qu'un sale enfoiré ! C'EST DE TA FAUTE TOUT CA ! CASSE-TOI !!

J'avais envie de l'étripper. Je voulais lui fracturer le crâne, lui extirper le tout petit cerveau qu'il avait pour lui montrer. J'avais envie de le faire crever à petit feu, pour qu'il se voie mourrir. Le forcer à regarder. Lui montrer sa propre fin. Je ne sais pas exactement quelle tête je faisais, mais je crois que c'était une tête assez expressive pour qu'il ait l'intelligence de commencer à s'écarter. Je n'ai pas attendu qu'il se pousse complètement pour lui rentrer de temps, le faire vaquer sur le côté en lui hurlant de bouger, encore une fois. D'autres membres de la Meute sont arrivés entre-temps pour voir ce qui se passait, qui faisait tout ce grabuge. J'ai vu leurs yeux me fixer. C'en était trop. J'ai pété un scandale devant tout le monde. Je n'avais qu'une seule envie : tous les massacrer. J'ai hurlé sur tout le monde, certains m'ont demandé de me calmer, mais j'étais tellement pleine de haine et de rage que je leur ai dit à tous qu'ils allaient crever, par mes propores griffes. Je savais que c'était trop, mais je ne réfléchissais pas. Je me suis à nouveau frayé un passage pour enfin réussir à sortir. Et j'ai couru. Aussi loin que je pouvais. Aussi vite que le vent me le permettait. J'avais l'impression de voler, mais c'était une impression ironique. En temps ordinaire, j'aurais adoré ça. Mais là, je voulais m'envoler, pour ne plus jamais revenir.

Je n'ai pas hésité une seule seconde à passer la frontière qui menait aux territoires qui n'appartenaient à aucune Meute. Je courais droit, tout droit. J'avais ralenti l'allure. Je n'allais plus jamais revenir. Je les détestais tous, et ils me détestaient. je n'avais aucune raison de revenir, de me faire pardonner, de retourner vivre entre eux. Ils n'étaient plus des miens, et Storm me haïssait. J'étais seule, pauvre, petite, perdue et stupide. J'ai encore avancé, tout droit, toujours tout droit. C'est vers midi que je me suis arrêtée, pour m'effondrer au sol. J'étaos épuisée. J'avais soif. J'avais faim. mais je n'allais pas ramper vers eux pour qu'ils s'occupent de moi. J'allais bientôt être Epsilon. Je pouvais tout faire toute seule, quoi qu'ils aient pu en penser. J'ai dormi. Encore et encore, jusqu'à la nuit. Une fois réveillée, je me suis mise en quête de gibier. Mais la nuit, ce ne sont pas les proies habituelles qui sortent. Alors j'ai un peu ramé jusqu'au petit matin, pour enfin attrapper quelque chose. je me suis mise à dévorer la chair. J'avais faim, et si je n'avais pas passé la nuit à courir après les petites bêtes nocturnes, j'aurais eu froid. Le ciel était noir, mais pas parce qu'il faisait nuit. C'était un temps vraiment horrible. Le vent faisait rage, bien que la pluie ne tombait pas encore. Cette journée s'annonçait ... cauchemardesque. Une fois rassasiée, j'ai réussi à d'endormir à nouveau, alors que les premières gouttes d'eau commencaient à tomber du ciel, déversant sur Astreas un torrent de larmes.



Spoiler:




Dernière édition par Black Sky le Lun 14 Fév - 21:07, édité 31 fois
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMer 26 Jan - 15:11

    Doom, tu peux pas savoir combien ça me fait plaisir de te revoir ♥
    Bah, re-bienvenue parmi nous, quoi, et bonne continuation \ô/

    J'ajoute que si le RPG n'est pas encore fini-fini (mais ça va pas tarder), tu peux quand même faire ta fiche, hein, donc n'hésite pas à bien la travailler ~

    Encore merci d'être restée :DDD
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMer 26 Jan - 15:18

    Re-Bienvenue : D
    *se sent visé D = j'vais faire ma partie promis ;3 *
    Tu peux choisir ma meute si tu veux / SBAFF /
    Enfin bref, bonne chance pour ta fiche **
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMer 26 Jan - 20:28

De rien.
En même temps, j'ai passé des tellement bons moments ici que j'ai eu énormément de remords en quittant le fow'.
Mais je reviens en force, avec un autre genre de personnage Rock
Par contre, j'ai une question.
Etant donné que j'arrive pas à choisir mon Clan parce que tout me tente, est-ce qu'il y aurait un Clan à privilégier ou pas ? ♥️
Sur-ce, j'finis dès que j'ai du temps libre ;D
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMer 26 Jan - 20:33

    Sérieux, je pensais que personne ne reviendrait, mais ça me fait énormément plaisir de vous voir revenir ;w;.

    Bref, niveau meute, je te conseil celle qui aurait le plus de ressemblance avec ton perso, à la limite. Par exemple, les surexcités joyeux lurons (pardon Phantom) chez les Clover, les doux/manipulateurs chez les Heart, les loup qui aime la bagarre chez les Spade, et les fiers chez les Diamond. Après, c'est à toi de voir bien sûr :D
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMer 26 Jan - 20:34

Ouais mais là est le problème : Mon loup il est un peu bizarre. Au pire, j'fais mon caractère, prez' etc et à la fin j'redemanderai conseil pour le Clan ;D
Merci quand même. J'me met au travail ♥
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMar 1 Fév - 21:50

    Citation :
    Pour le grade, j'suis d'accord
    Faut juste se mettre d'accord avec l'histoire, parce que c'est trés compliqué xD
    Je suis en train de faire un récapitulatif des derniéres années du clan : D
    Aussi non, tu veux être béta avec Sky, j'suposse xD
    N'enfin bref, bonne chance && tout.

    De même %D
    Aussi non, j'adore votre histoire ~
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMar 1 Fév - 21:57

MERCI MERCI MERCI ♥
Dès que j'ai fini l'histoire je préviens. Mais Storm écrit mieux que moi xD
Enfin bref : AU BOULOT !
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitimeMar 1 Fév - 21:59

J'écris pas mieux que toi, on a style différent. Sauf que la ça se voir pas parce que tu me suis pour la construction de l'histoire et que du coup tu écris comme moi xD
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MessageSujet: Re: Black Sky [U.C]   Black Sky [U.C] Icon_minitime

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